Visite de quartier le 4 avril 2022

En 2022, trions plus d’emballages !

Grâce à l’extension de ses consignes de tri, le SITTOMAT permet désormais aux habitants du territoire de trier leurs emballages en plastique et en métal dans le bac de collecte à couvercle gris. Par définition, le recyclage permet d’économiser des ressources naturelles nécessaires à la fabrication de nouveaux objets. Afin de préserver toujours plus de ressources et de faciliter le quotidien de ses administrés, le SITTOMAT permet désormais de trier nombre d’emballages plastiques et métalliques supplémentaires. Le tri de ces déchets permettra au SITTOMAT de collecter 2600 tonnes de déchets en plus chaque année, soit 4,5kg par an et par habitant. Jusqu’à présent, nous pouvions trier dans le bac gris uniquement les bouteilles et flacons en plastique.

La naissance d’un nouveau quartier ouvert sur la mer : de Mayol à Pipady

Assemblée Générale 2021 du CIL du Mourillon

JEUDI 18 NOVEMBRE 2021 DE 17 H 30 A 20 H à la Maison de la Méditerranée (salle Porquerolles) rue du commandant Infernet

toutes informations complémentaires sur le lien ci-joint vous pourrez à cette occasion adhérer ou renouveler votre adhésion
(les normes sanitaires en vigueur seront appliquées)

Cérémonie du 11 Novembre 2021

Ce 11 Novembre, le CIL du Mourillon présidée par François Bordes a, comme tous les ans, commémoré avec son conseil d’administration, le 103ème anniversaire de l’Armistice de 1918 et la Journée Nationale d’Hommage à tous les morts pour la France. Ce rassemblement, empreint de solennité, a eu lieu au Monument aux Morts pour la patrie au square Pariset au Mourillon.        
Avant le dépôt des gerbes des institutions, Gilles Msallan membre du conseil d’administration a lu un très beau texte dédié à un jeune combattant tué en 1915. Une histoire méconnue mais qui devait être portée à la connaissance de tous. En fait, un exemple pour la Nation.

« Réunis ce jour nous célébrons le 103eme anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918. Elle fit dix millions de morts. Pour mieux visualiser l’ampleur du désastre, fermez les yeux et imaginez : lors des cérémonies du 14 juillet 1919 il fallut trois heures pour faire défiler les régiments d’anciens combattants sur les Champs Elysées, alors que si les morts de la grande guerre  avaient pu défiler cela aurait demandé trois jours et trois nuits.
Après la fin de la guerre pour répondre à la demande des familles endeuillées, et très majoritairement sans sépulture pour leurs morts, l’Etat prend la décision de prendre en charge les cimetières militaires, et impose à chaque commune française d’ériger un monument aux morts, l’objectif étant d’assurer la pérennité du lien entre les habitants et leurs ancêtres disparus. Bien que pour moi, le vrai tombeau des morts c’est le cœur des vivants….
Je voudrais à l’occasion de cette commémoration, vous raconter l’histoire d’un jeune soldat. J’espère que vous aurez autant d’émotion à l’entendre, que moi à vous la raconter !
Désiré Bianco, jeune marseillais d’origine italienne, s’embarque à Marseille sur le navire La France, paquebot chargé de convoyer le 58ème régiment d’infanterie coloniale à destination du détroit des Dardanelles en Turquie. Le 8 mai 1915, l’attaque générale est déclenchée, Désiré Bianco devait demeurer dans les tranchées car le lieutenant Asquier, voyant « ce gosse » lui prend son fusil et en échange lui donne son propre sabre.
Ne pouvant se maitriser, Désiré Bianco s’élance avec le sabre qui lui a été confié en criant :« EN AVANT LES BAILLONETTES ! ». Il avance encore et encore dénué de toute peur, soudain il perd son élan, se fige, ses doigts desserrent le sabre qui glisse de sa main. Le jeune soldat est au sol touché de plein front par une balle ennemie. Nous sommes le 8 mai 1915 et il est 17h45. Désiré Bianco avait 13 ans, 1 mois et 4 jours…

Il est considéré comme le plus jeune soldat mort pour la France. Un buste à son effigie est érigé à Toulon devant l’ancienne caserne Grignan tout près de l’hôpital des Armées à Saint Anne et un boulevard porte son nom à Marseille. Pour terminer cette histoire, je voudrais vous lire une citation de Victor Hugo : « AVANT TU ETAIS NULLE PART, MAINTENANT QUE TU ES PARTI, TU ES PARTOUT…